Bart De Wever annonce que la N-VA fera du Confédéralisme une condition pour participer au gouvernement après les prochaines élections.
La N-VA, sous prétexte de l’endettement croissant de la Belgique et de la charge des taux d’intérêts qui pourrait atteindre 10 milliards en 2023 dénonce les chômeurs et parle de « remettre les gens au travail » ! Empêcher les licenciements ? Non, surtout pas, l’obsession des dirigeants de la N-VA ne vise pas les patrons, mais uniquement les travailleurs qui ont déjà perdu leur emploi.
La limitation des allocations de chômage dans le temps, de nouvelles attaques contre les pensions ou l’assurance maladie, voilà ce que ces partis au service des patrons veulent obtenir à travers une énième crise communautaire.
Bart De Wever prétend que c’est le PS qui empêche d’avancer sur ce terrain. Une façon habile d’aider le PS à justifier de nouveaux sacrifices aux travailleurs « pour sauver le pays », comme disait Elio Di Rupo.
En réalité, seule leur force collective protège les travailleurs contre le chômage et l’érosion des salaires et des pensions. Et c’est cette force que les partisans de De Wever veulent diviser en opposant travailleurs flamands et francophones, comme ils opposent, du reste, les travailleurs belges aux étrangers.