Manifestation de la police et violence gouvernementale 

Après le décès de l’un des leurs tué par un déséquilibré, plus de 10 000 policiers ont manifesté à Bruxelles le 28 novembre, pour demander « plus de respect pour leur métier ». Les organisations syndicales espéraient pouvoir négocier des augmentations de salaires et le maintien du dispositif de fin de carrière qui permet aux policiers de cesser le travail après 37,5 années de carrière. Bien sûr, le gouvernement refuse. Car les pompiers, les travailleurs de la santé, les cheminots sont aussi tous demandeurs. 

Comme lot de consolation, les ministres font des propositions démagogiques sur la « tolérance zéro » en cas d’agression sur les policiers. C’est de la démagogie, car l’explosion de la pauvreté et du désespoir causés par la crise sociale exposera toujours davantage les policiers à la violence, celle qu’ils subissent… ou celle que le gouvernement leur demande  d’exercer pour défendre les riches contre les pauvres et les travailleurs qui luttent pour leur existence.

Les gouvernements, complices des capitalistes, se moquent de l’intérêt des policiers comme des besoins de la population en général.