Renvoyer des militaires d’extrême droite qui se sont trop affichés ne fera pas reculer leur idéologie. La hiérarchie militaire n’a aucunement la volonté d’écarter les racistes, sexistes, nationalistes, nombreux dans l’armée et dans la police, qui seront les derniers remparts contre les révoltes. Quant à ceux qui sont licenciés de l’armée, ils gardent leurs réseaux, et pourront toujours servir à la bourgeoisie comme base pour de futures milices fascistes.
L’instauration d’une journée du 8 mai, en commémoration de la lutte contre le nazisme, proposée par les partis écologistes, socialistes et les syndicats ne suffira pas pour supprimer les milices fascistes.
La seule manière de lutter contre l’extrême droite, c’est de discuter de nos intérêts de travailleurs, de s’unir indépendamment de toutes les frontières, des langues et couleurs de peau, pour être plus forts que les défenseurs des capitalistes !