Si le nombre de sans-abris ne cesse d’augmenter, le coût du logement y est pour beaucoup. Les plus pauvres d’entre nous n’auraient plus que 9 € par jour pour vivre après avoir payé leur loyer et leurs factures, et pour des logements trop petits et insalubres.
Les logements sociaux sont largement insuffisants pour répondre aux dizaines de milliers de personnes qui ont le droit d’en bénéficier, et la liste d’attente est parfois de 10 ans.
Depuis un an, la Wallonie a instauré une aide aux personnes sur liste d’attente pour obtenir un logement. Même si cette aide est un soulagement pour les 3.400 familles qui en bénéficient, elle revient finalement à prendre sur les impôts, et donc dans la poche des travailleurs… pour le verser aux propriétaires !
L’État protège les intérêts des riches et des capitalistes, sinon il commencerait par réquisitionner les logements vides et les résidences secondaires qui se comptent par dizaines de milliers.