La Fédération de l’Industrie Alimentaire Belge a adressé aux politiciens la liste d’exigences des grands patrons de l’alimentaire. Elle appelle à « garantir la compétitivité et la rentabilité pour les entreprises belges ».
Pour cela, ils réclament notamment de l’Etat la réduction des taxes et des salaires, du « handicap salarial » comme ils disent. Ils demandent une politique de soutien (entendez subvention) pour la formation en entreprise de travailleurs qualifiés, pour réduire les charges.
Mais ce n’est pas aux travailleurs de payer, une fois de plus, pour la rentabilité des entreprises. Le vrai problème qui se pose, c’est le « handicap salarial » des consommateurs, la faiblesse des salaires des travailleurs, qui ont de moins en moins de moyens pour acheter la nourriture dans les supermarchés.