Vague de licenciements en Allemagne

Une vague de suppressions d’emplois a commencé en Allemagne. Cela va de la marque Volkswagen qui envisage la suppression de 8.000 postes aux sous-traitants de l’automobile où des milliers d’emplois sont en train de passer à la trappe, certains faisant faillite sous l’impact du passage aux moteurs électrique.

Les producteurs de pneus Continental, Michelin et Goodyear suppriment 8.050 emplois, mais aussi Bosch (1.800), Miele (2.000) et la Deutsche Bank (3.500) et diverses marques d’automobile. Selon certains articles de la presse, l’addition se monte déjà à 80.000 suppressions d’emplois annoncés ces 4 derniers mois.

Ne sont pas comptés les intérimaires poussés dehors en silence, car leurs « fins de contrats » ne sont pas comptés comme des licenciements. Pourtant, dans presque tous les sites de production d’automobile, le nombre d’intérimaires est revu à la baisse. Pour ces milliers de travailleurs, perdre leur salaire est tout autant une catastrophe que pour les travailleurs sous CDI.

Les conséquences de la guerre en Ukraine, des tensions entre les USA et la Chine et la montée générale des tensions économiques et militaires mettent l’industrie allemande sous tension, nous disent les commentateurs. Pour continuer à augmenter leurs profits, les actionnaires font payer les conséquences de leur crise aux travailleurs, en aggravant encore la crise.

La détermination des travailleurs dans les luttes à venir, sera la seule chose qu’ils n’auront pas volé !