Le directeur d’une école de Besonrieux a dénoncé le manque de moyens de l’enseignement. Il tire la sonnette d’alarme car la puéricultrice qui secondait la seule institutrice des classes d’accueil a été affectée à une autre école. L’institutrice se retrouve donc à devoir s’occuper seule de 30 enfants de deux ans et demi à trois ans et demi, une catastrophe : “ cette année, pour la première fois, je me suis retrouvée avec dix enfants qui pleuraient et hurlaient en même temps. C’était très compliqué…”
Le personnel témoigne faire tout son possible pour assurer un enseignement de qualité aux enfants, mais que le manque de moyens les empêche de faire leur travail convenablement. Le directeur a envoyé une lettre à la ministre francophone de l’Éducation, Valérie Glatigny (MR), un appel qui a même été relayé par une députée PTB, mais la ministre répond qu’elle ne peut rien y faire.
En réalité, cette situation est le résultat d’un manque de personnel qui touche les écoles partout en Belgique. Le capitalisme préfère investir dans l’armement ou dans la spéculation bancaire que de revaloriser l’enseignement et donner un avenir aux plus jeunes…