Justice à deux vitesses

Vu le manque d’inspecteurs et de juges au parquet fédéral, la magistrature a décidé de ranger près d’un quart des dossiers de criminalité financière et de corruption au placard (les criminels « en col blanc »).

Ainsi, la “justice” montre son vrai visage. Contre les piquets des travailleurs de Delhaize qui protestent contre la franchisation : la répression immédiate. Et pour les millionnaires et les milliardaires qui pratiquent la fraude fiscale, qui corrompent, qui blanchissent l’argent du crime : l’abandon des poursuites.