Le procès des auteurs des attentats islamistes perpétrés en 2015 se tient actuellement à Bruxelles. La presse révèle les traitements humiliants imposés quotidiennement aux accusés. En dépit d’une décision de justice, le ministre de tutelle s’est assuré que les fouilles anales et à nu se poursuivent chaque jour de procès.
Les travailleurs n’ont aucune sympathie à avoir pour des assassins, de quelque religion qu’ils se prévalent, et encore moins quand ces derniers tuent aveuglément. Au contraire, les “fascistes verts”, tout comme les fascistes blancs, sont des ennemis mortels du monde du travail, et en particulier des travailleurs immigrés qu’ils cherchent à isoler du reste du prolétariat en traçant de nouvelles barrières avec le sang des victimes des attentats.
Mais l’État, qui organise ce procès et qui instrumentalise le traitement humiliant des accusés pour flatter les courants réactionnaires, est un ennemi encore plus dangereux de la classe ouvrière belge et mondiale.
L’histoire coloniale de l’État belge, sa participation actuelle aux guerres impérialistes et l’exploitation économique des travailleurs du monde entier, font de la bourgeoisie belge une des plus sanguinaires de la planète.
Les organisations islamistes qui ont embrigadé les terroristes des attentats de 2015 sont le fruit pourri des invasions d’Afghanistan et d’Irak, des guerres de Libye et d’Iran, ainsi que les atrocités contre les Palestiniens depuis 1948. Les victimes des attentats de Bruxelles ont payé de leur vie pour les crimes commis par les bourgeoisies occidentales qui exploitent, torturent et massacrent aux quatre coins du monde.
Il manque un accusé au procès des attentats de Bruxelles, c’est l’Impérialisme.