Fruit pourri de l’impérialisme

Tandis que le procès des attentats du 22 mars 2016 peine à commencer, Daesh (ou Etat islamique comme aime s’appeler le mouvement islamiste) publie son bilan de l’année 2022. Selon ses propres chiffres, crédibles selon les journalistes, l’organisation a perpétré 2058 attaques, blessant ou tuant 6881 personnes, dont plus la moitié en Afrique, notamment au Nigéria, en République démocratique du Congo et au Mozambique. Le mouvement revendique aujourd’hui 7 « provinces » en Afrique, c’est-à-dire des territoires contrôlés par ses milices.

21 ans après les attentats du 11 septembre contre le World Trade Center de New-York, les mouvements qui ont pris le Coran comme prétexte pour terroriser les populations et imposer leur racket, se portent mieux que jamais. Ils ont pu se développer dans les pays détruits par les guerres impérialistes, souvent menées sous prétexte de combattre le terrorisme : Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Tchad, Mali, Niger, Nigeria, Congo. Et ils étendent leurs tentacules partout où des ressources minières constituent des butins disputés par les puissances impérialistes.

Cette barbarie souvent attisée par des dollars et des euros venant de Londres, New York, Paris ou Berlin, se développe sur les ruines que le pillage et les guerres impérialistes laissent derrière eux. Les premières victimes sont les populations des pays pauvres, souvent musulmanes. Des victimes qui n’auront jamais de procès mais qui contribueront un jour, avec tous les peuples de la planète, à renverser ce système immonde !