Cela fait des mois que le manque de place amène des milliers de demandeurs d’asile à dormir dans la rue ou dans des squats. Malgré plusieurs promesses d’ouvrir de nouvelles places, le budget ne suit pas, des communes refusent l’accueil et aucune amélioration ne se fait sentir.
Les ministres dégagent des millions pour des armes, des munitions et pour recruter des soldats, ou verser des milliards de cadeaux aux entreprises. Mais tous les obstacles s’opposent pour dégager la somme nécessaire pour que des réfugiés, qui ont souvent risqué leur vie dans l’espoir d’échapper à la misère et à la guerre, puissent au moins avoir un toit.
La secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor, n’a rien trouvé de mieux que d’annoncer que les hommes seuls qui demandent une protection internationale ne seront pas logés.
Les demandeurs d’asile qui sont donc exclus des centres fedasil sont ensuite chassés des gares et des stations de métro, interdits de planter leurs tentes et expulsés des occupations. Cette situation est le résultat d’un État au service du capitalisme : les mesures qui prétendent régler la situation ne font que l’empirer, et les ministres montrent chaque jour un peu plus leur mépris envers les êtres humains.