La canicule du capitalisme

L’observatoire européen Copernicus annonce que 2023 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée. Rien d’étonnant quand on voit les multiples sécheresses ou inondations, les canicules et incendies qui ont coûté des vies humaines et saccagé l’environnement toute l’année. Aggravé par l’industrie et le fonctionnement du capitalisme, le réchauffement climatique est un problème global, mais il ne s’applique pas de la même manière pour tout le monde.

Dans les villes, les riches disposent de quartiers avec des espaces verts à proximité par exemple, ce qui limite la chaleur. À Bruxelles, on peut mesurer des différences de température atteignant 3 degrés entre le quartier le plus pauvre et le plus riche de la ville.

Les vagues de chaleur devenues régulières peuvent entraîner des problèmes de santé, voire tuer. Quel travailleur ne s’est jamais demandé si c’était humain de travailler à plus de 35 degrés dans des bureaux, en extérieur ou à l’usine !

Le secrétaire général de l’ONU s’exprimait en disant que « l’effondrement climatique a commencé ». Eh bien nous pouvons répondre que pour éviter son aggravation, il faudra l’effondrement du capitalisme rendu possible par les luttes collectives des travailleurs.