Plus la crise s’aggrave, plus la situation des travailleurs se dégrade, et plus le président du MR Georges-Louis Bouchez a d’idées… de cadeaux aux patrons.
Il y a d’abord celles que les travailleurs connaissent déjà. Par exemple, payer les entreprises qui offrent des « formations » aux chômeurs qu’elles disent promettre d’engager.
Bien des chômeurs qui enchaînent ces fameuses « formations » peuvent témoigner de toutes les fausses promesses d’embauche qu’ils ont entendues…
Car, même quand ces formations ne sont pas juste des séances de travail non payées, et qu’on y a vraiment appris un deuxième, troisième, quatrième métier, après coup beaucoup doivent quand même attendre de redevenir article 60 avant d’être engagés… ailleurs.
L’expérience de ces travailleurs démontre que tant que les entreprises ne sont pas contraintes de faire signer des contrats, tout l’argent qu’on leur donnera ne servira qu’à remplir les caisses du patronat.
Mais Bouchez ne s’arrête pas aux formations, il a d’autres idées de cadeaux pour les patrons, toutes plus méprisantes les unes que les autres. Par exemple, cette prime de 3 600 € pour le patron quand un travailleur en maladie de longue durée revient au travail. Ou encore : faire comme si engager un travailleur c’était acheter une machine et permettre au patron d’amortir 20% du salaire brut sur 5 ans…
Qu’il en invente de nouvelles, ou qu’il ressorte de vieilles recettes, toutes ces idées de Bouchez se résument en une seule : « filer du fric aux patrons ».