La grève des services publics du 31 mai a été plutôt bien suivie. De nombreux secteurs ont participé : la SNCB, le TEC, De Lijn, Bpost mais aussi le personnel des administrations fédérales et régionales dans tout le pays.
La participation a été particulièrement importante à la VRT, où un nouveau plan d’austérité est en cours, après les centaines d’emplois déjà supprimés ces dernières années.
Mais c’est dans l’ensemble des entreprises publiques et des administrations que la fonte des effectifs et l’accroissement de la charge de travail s’aggravent.
Les gouvernements et les partis ont fait de la démagogie communautaire une spécialité pour diviser les travailleurs entre flamands et francophones. Pourtant ils appliquent partout la même politique d’austérité, tout en ouvrant les caisses publiques au grand patronat.
La grève du 31 mai nous a montré que les travailleurs en subissent les mêmes conséquences, au Nord comme au Sud du pays, et qu’ils aspirent ensemble à s’opposer à cette dégringolade.