« Ce qui sauvera notre système social, c’est le taux d’emploi » affirme le président du MR Georges-Louis Bouchez. Sauf que c’est faux. En Belgique, le taux d’emploi augmente, mais pas les revenus de la Sécurité Sociale ni des caisses des pensions. Car par rapport à 2005, les baisses des cotisations sociales accordées aux entreprises coûtent 16,8 milliards € par an. Quasi autant que le déficit budgétaire prévu pour 2024. Autrement dit, lorsque les cotisations sociales baissent, les gouvernements doivent s’endetter pour renflouer les caisses sociales, tandis que les actionnaires empochent les cadeaux.