Violences patriarcales

Le premier centre de prise en charge des violences intrafamiliales de la Région bruxelloise a ouvert ses portes, cinq ans après le début du projet. Intitulé « Olista », il a pour but de venir en aide aux victimes sur un plan juridique ou psychologique. L’aide dite de « première ligne », c’est-à-dire l’accueil des victimes, sera peut-être développée dans les prochaines années.

Selon l’administration en charge de l’égalité des chances, 55% des femmes bruxelloises ont déjà été confrontées à des violences conjugales dans leur vie. Les zones de police reçoivent en moyenne treize plaintes par jour pour violences intrafamiliales. 

Alors ce premier centre est un bien petit pas. Il reflète les priorités des dirigeants : pour l’envoi d’armes en Ukraine ou pour les subsides aux entreprises, des fonds sont rapidement débloqués. Mais alors que l’ampleur des violences intrafamiliales est connue depuis belle lurette, il faut attendre 2024 pour voir la mise en place d’un premier centre de prise en charge.