En République Démocratique du Congo (RDC), l’organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 581 décès ayant pour cause la variole du singe cette année, soit cinq fois plus que l’année dernière.
La maladie, apparue dans les années septante, se transmettait jusqu’ici principalement par des contacts avec des animaux, et restait limitée. Mais l’augmentation rapide du nombre de cas fait craindre une mutation du virus qui le rendrait bien plus dangereux encore, avec, selon l’OMS, “un risque significatif de s’étendre aux pays voisins et dans le monde entier”.
La RDC est dévastée par la guerre depuis plus de 25 ans, avec des millions de réfugiés qui s’entassent dans des camps sans installations sanitaires ou presque, en raison des riches minerais de ce pays dont veulent s’emparer les capitalistes du monde entier.
Cette situation catastrophique est propice au développement de virus qui viennent encore aggraver l’horreur quotidienne que vit la population.