Une indignation très politicienne

La CSC a licencié avec C4 son président sortant, lui ouvrant ainsi l’accès au chômage avec complément (RCC, qui a remplacé la prépension), alors qu’il avait déclaré partir de son plein gré.

La N-VA, CD&V, VLD, Vooruit… accusent la CSC de « fraude sociale », alors que ces politiciens couvrent toutes les combines des patrons pour éviter l’impôt et le versement des cotisations sociales et qu’au fil des ans, ils ont amputé toujours plus le droit au chômage et à la (pré)pension !

Ce petit arrangement entre amis à la tête de la CSC montre une fois de plus ce que valent ces dirigeants syndicaux, mais pour les politiciens qui s’indignent, c’est surtout le prétexte de préparer de nouvelles attaques contre les travailleurs. Sammy Mahdi, le président du CD&V, l’a d’ailleurs exprimé clairement : « raison de plus d’abolir le régime de la pension anticipée », a-t-il dit.