Une grève qui se comprend

Les accompagnateurs de train de la région de Liège ont fait grève deux jours, suite à une agression au couteau subie par une collègue.

Une grève « émotionnelle » ont dit les dirigeants de la SNCB et des syndicats. Pourtant, l’augmentation de la violence que subissent les accompagnateurs, a de vraies raisons,  comme devoir exiger un supplément de désormais 9 euros à ceux qui payent dans le train, alors que dans les petites gares, tout le personnel a été supprimé. Et l’augmentation des tarifs de 8,73 % imposée aux voyageurs alors que le pouvoir d’achat baisse… S’y ajoute le sous-effectif chronique qui fait que les accompagnateurs sont seuls et les empêche même de prendre leurs congés…

En fait, c’est toute la déglingue de la société sous l’effet du profit à tout prix qui entraîne l’agressivité qui se généralise. Il faut une augmentation conséquente des effectifs et de tous les salaires, et que les profits privés servent à développer les services publics indispensables à la population : des transports en passant par l’école et les hôpitaux.

Utopique ? Non, le bon sens !