Un pouvoir assis sur du sang

L’armée israélienne menace d’écraser Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, dans laquelle plus d’un millions de femmes et hommes ont été forcés de se réfugier dans des conditions inhumaines. Pour beaucoup, c’est le quatrième ou le cinquième déplacement forcé par les attaques de l’armée israélienne. La nourriture et les médicaments manquent cruellement, des centaines de milliers de personnes, dont principalement des enfants,  risquent de mourir de maladie ou de faim à tout instant. 

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et les ministres d’extrême-droite de son gouvernement n’ont aucun intérêt à arrêter ce massacre car leur place à la tête de l’État israélien dépend de la continuation de la guerre. Netanyahou, corrompu jusqu’à la moelle, est sous le coup des accusations de fraudes, de scandales, de pots-de-vin et critiqué sur sa politique menée à Gaza. Son soutien dans la population israélienne diminue de jour en jour, un sondage a montré que seulement 15 % des Israéliens continuerait à le soutenir. Ce mécontentement s’exprime également par de larges manifestations en Israël pour exiger sa démission.

Mais tant que la guerre continue, il sait qu’il aura un large soutien de la part de la minorité de la population d’extrême-droite israélienne afin de continuer ce massacre.