Dans l’Horeca, le bâtiment, l’industrie de la viande et beaucoup d’autres secteurs, des travailleuses et travailleurs sans-papiers contribuent à faire tourner la société. Dans les soins de santé, ils sont un certain nombre à avoir des compétences et des diplômes qui ne demandent qu’à être régularisés.
Mais pour les patrons et pour l’État, ils sont une main d’œuvre au rabais, sans aucun droit.
Aujourd’hui, ils sont 400 à faire grève de la faim, et se mettent en danger de mort pour attirer l’attention sur leur révoltante situation. Ils travaillent ici, vivent ici : ils doivent être RÉGULARISÉS !
Les frontières, les papiers, nous divisent et nous affaiblissent. Pendant que les sans-papiers subissent une exploitation sans limite, les travailleurs avec papiers subissent l’interim généralisé, les cadences et pressions infernales, les bas salaires honteux. C’est tous ensemble qu’on devra se défendre contre la ruine de nos conditions d’existence.