Sous le capitalisme : la terre brûle …

A Hawaï, 51ème État des USA, la ville de Lahaina a été ravagée le 8 août par un incendie dévastateur. Plus d’une centaine de personnes ont été retrouvées mortes et les survivants se retrouvent sans toit ou forcés à quitter l’île.

Pourtant, cela fait plusieurs années que des rapports officiels alertaient sur le danger des feux de forêt et recommandaient les moyens de les prévenir : sécuriser le réseau électrique, faucher les plantes inflammables, rénover les systèmes d’alertes.

Mais la compagnie d’électricité Hawaiian Electric a préféré augmenter les dividendes de ses actionnaires plutôt que rénover son réseau électrique défaillant. Les lignes électriques arrachées par une tempête ont mis le feu à la végétation sèche qui n’avait pas été éliminée.

La majorité de la population, prise au piège, n’a pas eu la possibilité de fuir.

Du début jusqu’à la fin, la catastrophe aurait pu être évitée, ou au moins mieux contrôlée. C’est l’organisation de la société qui l’a empêché…

…. et coule 

En Belgique, le 25 juillet, les orages ont provoqué des inondations dans plusieurs communes. Deux ans après les grosses inondations de l’été 2021, rien n’a changé et les risques de nouvelle pluie importante s’accentuent avec le dérèglement climatique.

Face à cette situation, les gouvernements sont pieds et poings liés par un capitalisme qui impose la marche forcée vers le profit. Pour prévenir le problème, il faudrait des investissements massifs et c’est l’organisation complète de l’écoulement des eaux des villes et des villages qu’il faudrait revoir, mais cela nécessiterait une politique dans les intérêts de la population impossible sous la domination du capital.