7,59 % en janvier, 8,04 % en février, 8,31% en mars : l’inflation des prix rabote les salaires, les indemnités et les pensions. Le racket des capitalistes de l’énergie est responsable à lui seul des 2/3 de l’inflation.
Pieter Timmermans, dirigeant de la FEB, demande un accord avec le gouvernement et les syndicats « pour ralentir l’indexation des salaires ». Car cela, le gouvernement sait le faire, comme avec la baisse momentanée de la TVA sur l’énergie calculée pour éviter un saut d’index. Nul doute que les experts au service des ministres tiennent encore d’autres astuces en réserve pour « freiner » l’indexation. Mais les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter une baisse générale de leur niveau de vie car les augmentations des prix sont surtout la conséquence des spéculations des capitalistes.
Des augmentations réelles, en plus des indexations qui suivent la hausse des prix, sont nécessaires pour toutes les catégories de la classe ouvrière, des salariés aux pensionnés. Un objectif que les travailleurs doivent faire entendre et défendre par leur mobilisation.