L’autorité nationale de sécurité (ANS) impose désormais des « vérifications de sécurité » à plusieurs postes de travail de la SNCB et d’Infrabel. Cela concerne, entre autres, les techniciens, les conducteurs de train et les agents Sécurail.
La police fédérale et la Sûreté de l’État (les services de renseignements belges) vont passer au peigne fin la vie et les fréquentations de 7.900 cheminots et celle des prochains à postuler.
À l’issue de ces contrôles, la décision d’un licenciement pur et simple peut être prise, sans recours, avec interdiction à vie de postuler dans les chemins de fer.
Sous couvert de la lutte contre le terrorisme, l’État se raidit encore plus contrôler les travailleurs.
Mais la dégradation et la menace de blocage du réseau n’ont pas besoin d’attendre le terrorisme, la direction s’en charge déjà ! … en maintenant le sous-effectif, en supprimant des postes, en fermant des guichets en gare.