Voilà des mois que des dizaines de milliers de manifestants protestent quotidiennement face à l’effondrement de l’économie. Dépendant fortement du tourisme qui s’est effondré, le Sri Lanka s’est enfoncé dans la crise économique. Le pays n’a plus de réserves de devises étrangères et est incapable d’acheter essence et autres produits de première nécessité. Pour les travailleurs, c’est une catastrophe : écoles fermées, graves pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments, inflation galopante, …
Face aux manifestations spontanées, l’État réagit par les fusillades. Samedi 9 juillet, les manifestants en colère ont fait fuir le président de sa résidence. Ils avaient déjà obtenu en mai la démission du chef du gouvernement, frère du président. Mais la population devra faire face à l’Etat et à ses forces armées.
La crise qui s’aggrave entraînera toujours plus de révoltes sur la planète. Il est vital que les exploités du monde entier se dotent d’une direction politique, d’un parti ayant la perspective de renverser la société capitaliste.