Le groupe Renault a annoncé qu’il quittait la Russie tout en s’entendant avec l’État russe, qui va garder au chaud les actions de sa filiale locale et d’AvtoVaz, qui fabrique les Lada.
Ce retrait, avec option de retour, est une adaptation à un environnement guerrier incertain. Avec le prolongement de la guerre et des sanctions, les difficultés d’approvisionnement et l’appauvrissement de la population russe, le marché russe se réduit comme peau de chagrin.
Les travailleurs, en Russie comme ailleurs, en subiront les conséquences. Les actionnaires, eux, sauvent les meubles.