Nos morts sont leur business

L’industrie de l’armement belge veut profiter plus des retombées des contrats d’armement de l’armée belge, à hauteur de 11 milliards d’euros d’ici 2030. Car, se plaint-elle, seuls 1,3 milliards d’euros du marché passé avec Lockheed Martin pour les F-35 (entre 3 et 4,5 milliards) auraient profité aux entreprises belges.

« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels », disait très justement l’écrivain français Anatole France en 1922, en résumant l’expérience de toute une génération pendant la première guerre mondiale.