Dans un courrier envoyé aux ministres wallons, un regroupement d’avocats veulent permettre aux sans-papiers d’obtenir un permis de travail pour les secteurs en pénurie en cas d’embauche, avec la possibilité de rester légalement sur le sol belge.
Les travailleurs sans-papiers occupent des emplois indispensables dans la société et subissent l’exploitation la plus dure. Ils sont embauchés au noir dans la plonge des restaurants, dans le nettoyage, en tant que livreurs, sur les chantiers de construction et pour des salaires de misère… quand ils sont payés ! Ce sont parfois des journées de 13 à 14h payées 2 à 5€ de l’heure. Pour manger et payer leur logement, c’est la débrouille au jour le jour.
Refuser des papiers et des droits à ces travailleuses et travailleurs immigrés, c’est organiser la concurrence à l’embauche. Les patrons utilisent la précarité des travailleurs sans-papiers pour faire pression sur les conditions de travail de tous les travailleurs et pour les diviser.
Régulariser les sans-papiers, c’est refuser de se laisser diviser par le patronat et l’extrême droite, c’est se battre pour que tous les travailleurs s’unissent autour de leurs intérêts communs !