Étranglée, comme Mons et Liège, par le refus des banques de prêter aux villes populaires, Charleroi est soumise au chantage du gouvernement wallon. Pour obtenir des financements, le collège communal doit diminuer ses dépenses et lever de nouvelles taxes.
Le bourgmestre socialiste, Thomas Dermine, dénonce les exigences du gouvernement MR-Engagés, comme d’imposer la fin de la gratuité des crèches et garderies et la fin du chèque sport pour les plus démunis, des taxes à l’égout de 50 euros …
Mais pour « ne pas aller chercher dans les poches des Carolos » … Dermine veut faire payer les habitants de la périphérie.
En mode « c’est trop injuste », le bourgmestre pointe du doigt les « 40% de non-carolos dans les écoles » ou les nageurs de Fleurus ou Châtelet « qui payent seulement 4 euros » dans les piscines de la Ville.
Le mot d’ordre de Dermine pourrait être : « Carolos de toutes les communes, unissez-vous contre vos frères et vos voisins ! » On est loin du parti qui appelait les travailleurs à s’unir mondialement pour renverser le capitalisme.