Un « accord de principe » est intervenu fin décembre entre le gouvernement et Engie pour la prolongation des réacteurs nucléaires de Doel 4 et Tihange 3 à partir de 2026.
Dans les faits, le bras de fer continue car ces réacteurs devront être arrêtés plusieurs mois, ou davantage, pour des opérations de rénovations, ce qui entraînera une diminution de la production d’électricité… avec des risques de pénuries et de nouvelles flambées des prix !
L’Open VLD, parti du premier ministre, souhaite résoudre le problème par la prolongation des réacteurs de Doel 1 et 2 et de Tihange 1. « Nous ne voyons pas comment cette option serait possible » répond Engie dans un courrier.
La soif de profits des actionnaires d’Engie est à l’origine d’une explosion des prix, privant de chauffage et endettant des dizaines de milliers de familles, ruinant des milliers de petits artisans.
Le gouvernement dépend entièrement de la volonté d’Engie. Les actionnaires sont toujours en position de force tant qu’on se soumet à leurs règles, aux règles de la propriété privée capitaliste. Jusqu’à ce que les travailleurs qui payent les factures, et ceux qui font fonctionner les centrales, n’acceptent plus la « prolongation » de ce système injuste ?