Elia, le gestionnaire du réseau électrique haute tension, annonce un plan d’investissement pour 10 ans qui pourrait l’amener à doubler ses tarifs. 15,9 milliards d’euros sont ainsi prévus pour le développement de « smart grids » ( « réseaux intelligents »), censés offrir une infrastructure de transport adaptée pour absorber de nombreux points de production locaux, via des énergies renouvelables. Ces “smarts grids” représentent en réalité un juteux marché pour des groupes comme Vinci Energie, Total Energie, Alfen… à condition que quelqu’un paye, consommateurs, ou État, c’est-à-dire encore les consommateurs, via les impôts.
Comme pour la production d’énergie ou pour la voiture électrique, les choix technologiques sont imposés en toute opacité aux consommateurs pour les plus grands profits des capitalistes.