Peu importe les résultats des élections, la FEB affirme ouvertement que le prochain gouvernement n’aura pas le choix. Il devra baisser les salaires par des sauts d’index, voire par la suppression de l’indexation automatique des salaires.
Certes, la suppression n’est dans le programme d’aucun parti mais Pieter Timmermans (CEO de la FEB) affirme : « Avant les élections, je ne vois aucun parti se positionner en faveur de la suppression de l’indexation des salaires […], après les élections, on sera obligé ». « Tous les 10-15 ans, ils le font quand même. Le PS l’a fait en 1996, en 2007, deux fois sous Di Rupo ».
Le patronat n’essaye même plus de masquer que les gouvernements sont directement à son service, peu importe la démagogie des politiciens en campagne.
Ce n’est pas un bulletin de vote qui fera reculer le patronat. Seule une lutte décidée des travailleurs permettra de défendre nos salaires.
Les élections peuvent cependant nous y aider. Elles permettent de dénoncer le capitalisme, de faire connaître les idées communistes révolutionnaires, de nous compter, de commencer à nous organiser.