Pour une indexation contrôlée par les travailleurs

Les salaires d’un certain nombre d’employés du secteur bancaire (6% du secteur privé) ont baissé lors du mois de mai, sous prétexte que l’indice des prix aurait… diminué !

Et même pour ceux qui sont indexés tous les ans, ou lorsque l’indice augmente de 2%, les salaires sont augmentés bien trop peu et bien trop tard. En considérant, comme estimé par les économistes, que la prochaine indexation sera fin 2023, ça veut dire que d’ici là les prix continuent d’augmenter mais que les salaires ne suivent pas.

Sans contrôle des travailleurs, les dirigeants font en réalité ce qu’ils veulent de cet indexation des salaires, peu importe si cela n’a plus aucun lien avec la réalité des factures et des tickets de courses qui continuent à grimper.