Egbert Lachaert, le président de l’Open VLD et celui du MR, Georges-Louis Bouchez veulent que la réforme des pensions soit revue pour créer un système à deux vitesses.
Lachaert, avec un cynisme certain, clame « qu’il faut récompenser davantage le travail que l’inactivité », comme si on choisissait volontairement le chômage, les accidents ou la maladie.
Pourtant, la réforme portée par la ministre socialiste Lalieux est misérable. En exigeant une carrière complète de 45 ans, elle rend déjà difficile l’accès à une pension complète et les 1 500 euros nets qu’elle promet pour 2024 ne pèseront pas lourd compte tenu de l’inflation prévue rien que ces trois prochaines années.
Les gesticulations de Lachaert et Bouchez visent à diviser la population laborieuse en s’attaquant aux chômeurs, aux travailleurs à temps partiels, principalement des femmes et aux malades. Cet écran de fumée vise à masquer la montée de la pauvreté chez les travailleurs âgés dont les pensions ne couvrent plus les besoins de base, à une époque où les fortunes des milliardaires s’accroissent comme jamais et où la Bourse bat tous les records.
De l’argent pour les pensions, il y en a plus qu’assez si on va la chercher là où il se trouve, chez les grands bourgeois qui dirigent l’économie.