Police fédérale, milice du capital

La police fédérale vient de clôturer un marché public d’achat de matériel et de logiciel informatique..

Alors que tous les autres services publics manquent de moyen, l’Etat ne lésine pas à la dépense lorsqu’il s’agit de l’arsenal de ses forces de l’ordre.

La plupart des policiers sont issus de familles populaires et connaissent des problèmes semblables à ceux de beaucoup de travailleurs : salaire faible et mauvaises conditions de travail.

Mais au-delà de tâches utiles à la population, comme les secours, les policiers sont surtout chargés de défendre l’ordre bourgeois, de défendre les intérêts des capitalistes contre tout le reste de la société. Quelquefois en s’en prenant à la délinquance en col blanc, mais surtout en défendant la propriété contre les petits voleurs au chômage, contre des gilets jaunes qui manifestent ou contre les travailleurs qui font grève et bloquent les dépôts de Delhaize.

Les capitalistes qui dominent la société ne sont qu’une petite minorité qui s’enrichit en accaparant la richesse créée par le  travail de la majorité de la population. Ce système tient, tant qu’il n’y a pas de révolte générale, parce que la minorité de capitalistes dispose de milices organisées pour réprimer les oppositions des exploités. Ces milices se sont avant tout la police et l’armée.