A la rentrée scolaire de cette année, les journaux flamands titraient sur la pénurie d’enseignants. 1 enseignant débutant sur 5 abandonne le métier dans les 5 ans. Si cette pénurie faisait la une, c’est parce que la situation sur le terrain est bien pire : l’abandon atteint les 30 à 40%.
En mars 2019, ils étaient 40 000 enseignants en grève pour dénoncer le manque de moyens et les trop lourdes charges qu’ils doivent assumer. La grève avait été extrêmement bien suivie : aux personnels nommés s’étaient joints des enseignants temporaires ainsi que des directions d’école. Les syndicats avaient parlé d’une participation « historique ».
Entre-temps, dans l’enseignement flamand comme ailleurs, la situation a empiré. Et le corona a rajouté une couche aux problèmes structurels.