Le 28 septembre, les syndicats organisent des « rassemblements de militants » pour « une négociation sur les allocations sociales, sans chantage ».
On croit rêver. Au moment même où la crise économique est en train de s’aggraver dramatiquement et que des centaines de milliers de travailleurs craignent pour leur emploi, leurs conditions de travail, leur salaire… voilà où en sont les appareils syndicaux : aux négociations !
Qu’est-ce qu’on pourrait bien négocier avec des représentants du grand patronat qui sont déterminés à écraser les travailleurs pour sauver leurs profits ? Et comment ces négociations pourraient se dérouler « sans chantage », si on laisse le chômage s’aggraver, permettant ainsi au patronat d’exiger toujours plus ?
Les travailleurs n’ont pas d’autre choix que la lutte collective. Ils trouveront dans leurs rangs les militants et dirigeants à la hauteur.