Pas de trêve de Noël pour la hausse des prix de l’énergie… et pour la nourriture !

Des nouvelles mesures de sanctions contre les importations de pétrole russe ont été décidées par les USA et l’Europe. 

Pour les spéculateurs, c’est Noël en dessous du sapin. Ils anticipent un baril au-dessus de 100 $ à partir de février. Les prix des carburants et du mazout de chauffage risquent de remonter alors que la température plonge. Et comme les cours du gaz sont indexés sur ceux du pétrole, les factures de chauffage vont exploser… et la colère aussi !

La Fevia, la fédération des industries de l’alimentation, prévient que le début de l’année 2023 verra d’importantes augmentations du prix des denrées alimentaires. Les contrats entre l’industrie alimentaire et la grande distribution arrivent à terme, les industriels comptent bien en profiter pour imposer une hausse des prix. En France, où la situation est identique, des industriels annoncent des augmentations de 20% sur de nombreux produits.

Les consommateurs sont pris en otages par la concurrence entre les industriels et la grande distribution, qui se déroule dans l’opacité la plus totale. Il faudrait que la population exerce un contrôle des comptes et des marges de ces entreprises pour empêcher qu’ils continuent à s’en mettre plein les poches sur le dos des clients et de leurs salariés.