Le parlement belge a adopté une déclaration qui reconnaît un « risque de génocide » envers les Ouïghours dans la province Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.
De nombreuses ONG et syndicats tentent depuis des années d’attirer l’attention sur les camps de travail forcé où sont internés des centaines de milliers de Ouïghours et aussi de plus en plus de Kazakhs, sous prétexte de « menaces terroristes » qui émaneraient de cette population aux traditions musulmanes.
Les gouvernements occidentaux ont fermé les yeux bien longtemps, et cela d’autant plus que ces travailleurs réduits en esclavage fabriquent le coton des vêtements vendus à l’Occident par les marques connues, ou encore des pièces pour les voitures comme Volkswagen, PSA et autres.
De fait, la dictature de l’Etat chinois se dirige contre toute la classe ouvrière en Chine. Classe ouvrière très nombreuse qui trime pour les capitalistes du monde entier qui veulent voir leurs salaires rester le plus bas possible !
Un conflit entre brigands sur le dos des Ouïghours
Les déclarations actuelles de plusieurs parlements occidentaux, dont le belge, servent à signifier au gouvernement chinois de se limiter à son rôle de geôlier de la classe ouvrière, de renoncer à ses projets d’expansion et de limiter sa concurrence avec les grands pays impérialistes.
Les puissances impérialistes de première, deuxième et troisième classe tentent de défendre leurs chasses gardées. Et ils ont montré bien des fois qu’au besoin, ils ne reculent ni devant les guerres et les massacres, ni devant les génocides. Les exactions du colonisateur belge contre la population du Congo y figurent en bonne place.
Par contre, les milliards d’ouvriers chinois, ouïghours, kazakhs, de même que les travailleurs belges, américains… ont tous intérêt à renverser ce système qui engendre toujours plus de guerres, de dictatures et de souffrances dans le monde entier !