Travailler plus sans gagner plus, voilà ce que les cheminots se voient imposer par la direction de la SNCB. Une direction qui, avec le gouvernement, s’est fixé d’économiser 20% en cinq ans dans les chemins de fer. Cela se fera au moyen de privatisations, de diminutions des services vendus plus chers, de gel d’embauches…
Par une campagne abjecte faisant croire que les cheminots sont plus souvent en congés qu’au travail, la direction de la SNCB compte monter les travailleurs du privé contre les cheminots qui voudraient se défendre. Une grève impopulaire leur permettrait en plus de mettre en cause le droit de grève, et pas seulement celui des cheminots.
Les cheminots n’ont pas plus de raisons d’accepter des sacrifices sur leurs salaires et leurs conditions de travail que les employés de banque, les caissières, les enseignants, le personnel de la santé ou les ouvriers d’usine. Tous ensemble on pourra inverser la spirale et imposer qu’on aligne les salaires, les jours de congé et les conditions de travail aux niveaux les plus hauts, et pas le contraire !
Alors, ne laissons pas la direction de la SNCB et le gouvernement arriver à leurs fins. Vive la grève des cheminots !