L’inauguration de Mons 2015 « capitale européenne de la culture » a débuté par de nombreux évènements, spectacles, concerts, etc. Mais le personnel de la Ville n’est pas à la fête. Les cérémonies de l’inauguration, les nouveaux musées qui ouvriront leur porte durant l’année, entrainent un surcroît de travail pour des services confrontés à un manque de moyens humains et budgétaires.
Une grande partie du personnel travaille en contrat précaire, payé au salaire le plus bas qui soit légalement possible. Une pratique courante est de ne proposer que des contrats à temps partiel… pour un boulot qui demande un temps plein.
Les responsables se voient assignés des tâches et des délais impossibles à tenir. Raison, sans doute, pour laquelle le Collège et le Bourgmestre mettent la pression. Des dizaines de suppressions d’emplois ont ainsi été annoncées au personnel, avec comme critère le nombre de maladies ou d’absences.
Mais quelle est la première cause de ces maladies et de cet absentéisme ? Principalement l’usure physique et nerveuse de travailleurs pressurés pour pallier au sous-effectif !
Face à cette situation, il faut se rappeler qu’en 2009, la Ville avait dû emprunter 3,5 millions € pour participer à la re-capitalisation du Holding Communal, principal actionnaire de Dexia. Un prêt dont les charges annuelles étaient estimées à 500 000 € par l’échevin des finances Bernard Beugnies (MR)!