Ils ne sont pas « montois », ils sont de la classe ouvrière.

Pour la communication autour de l’inauguration de Mons 2015, des affiches, des annonces télé et radio mettent en scène des Ecossais en kilt, des Suédois au sauna, bref, des Européens, qui déclarent leur flamme : « en 2015, je suis montois… et toi ? »

Pendant ce temps, des ouvriers du Portugal, de Pologne, de Roumanie, de Bulgarie triment sur les chantiers de Mons 2015, ils embellissent les rues, construisent la nouvelle gare et des nouveaux musées….

Leur semaine de travail a bien souvent 7 jours, pour des salaires horaires avoisinant les 8 euros. Leur conditions de travail et de logement enfreignent tellement de lois que les entreprises qui les exploitent n’hésitent pas à s’opposer à la visite de délégués syndicaux.

Sans les travailleurs, aucune fête ne peut avoir lieu, mais ce n’est pas pour ça qu’ils y seraient invités.