Mehdi Bouda, un jeune de 17 ans, étudiant en arts dans le secondaire à Saint-Gilles, est un de ces trop nombreux jeunes des quartiers populaires assassinés par la police. Il a été percuté en août 2019 par une voiture de police roulant à 98 km/h, sans sirène et à contre-sens dans une zone 30, alors qu’il traversait la rue.
Après la collision, Mehdi agonisait sur la route. Les premiers gestes des policiers n’ont pas été d’essayer de l’aider, de le réanimer. Non, leurs premiers gestes ont été de fouiller ses poches et son sac pour vérifier s’il y avait de la drogue.
Aujourd’hui, la soi-disant justice a prononcé un non-lieu ce qui signifie qu’aucun des policiers ne passera en procès. Encore une fois, ils sont protégés.
La bourgeoisie a besoin d’une force armée qui se sente protégée, qui ne craigne pas d’employer la violence quand leur hiérarchie leur ordonne de réprimer des contestations ou les révoltes de demain.