Les syndicats, ainsi que différentes associations, appellent à une manifestation nationale le 5 octobre pour faire pression contre le vote de la “loi anti-casseurs” qui prévoit notamment une peine d’interdiction de manifester.
Cette loi vise à réprimer encore plus les contestations. Elle n’est pas avancée au hasard : la crise du capitalisme s’aggrave, les attaques contre les travailleurs se multiplient et le risque de guerre généralisée augmente. L’État se prépare donc à réprimer les contestations populaires à venir.
Au-delà de l’opposition à la loi Van Quickenborne, cette manifestation est l’occasion de montrer que nous sommes nombreux à ne pas être d’accord avec la montée de l’autoritarisme de l’État, pas d’accord avec les nouveaux sacrifices qui sont continuellement exigés aux travailleurs, pas d’accord avec l’orientation que prend le monde sous la direction du capitalisme qui s’enfonce vers la guerre.
Une manifestation ne suffira pas à faire reculer patrons et gouvernements, mais saisissons l’occasion pour préparer les vraies luttes qui sont devant nous.