Quatre mois de guerre, plus de 30.000 morts dans les bombardements massifs, des villes transformées en champs de ruines où gisent les corps de femmes et d’enfants massacrés… La situation à Gaza, tellement révoltante, entraîne partout dans le monde des mobilisations contre la guerre menée par l’Etat d’Israël. Cela y compris aux Etats-Unis, plus grand soutien d’Israël.
Aaron Bushnell, un militaire américain âgé de 25 ans, s’est immolé devant l’ambassade israélienne le 25 février pour protester contre l’offensive à Gaza, disant : «Je ne serai plus complice d’un génocide».
Dans de nombreuses villes, des groupes de militants font irruption dans les conseils municipaux, appellent au cessez-le-feu, lisent les noms des victimes des bombardements. Cela fait discuter dans les municipalités, des habitants vont y débattre avec les élus locaux, pour les pousser à prendre position contre la guerre menée par l’Etat d’Israël. Des manifestations continuent d’avoir lieu dans des lieux publics, gares, aéroports… Toute une partie de la population américaine rejette la politique des Etats-Unis, complices du massacre. De larges couches de la population, même traditionnellement démocrate, est dégoutée par Biden et sa politique.