L’oppression des femmes d’un bout à l’autre de la planète

En Afghanistan, les talibans ont refermé les écoles secondaires pour filles quelques heures à peine après leur réouverture, douchant la joie des lycéennes de Kaboul et d’autres grandes villes du pays. La frange la plus réactionnaire des talibans a une nouvelle fois imposé son obscurantisme.

Le retour au pouvoir des talibans est la conséquence de la politique des pays impérialistes, au premier rang desquels les Etats-Unis. Durant 20 ans, ils n’ont rien fait pour sortir l’Afghanistan de la misère et l’ont maintenu sous les bombes et dans le chaos, soi-disant au nom de la démocratie et du droit des femmes. Les pays impérialistes ont de ce fait rendu possible le retour au pouvoir des talibans.

Au même moment aux Etats-Unis, le pays « le plus avancé du monde », le gouverneur de l’Idaho vient de signer une loi similaire à celle déjà en vigueur au Texas entravant encore un peu plus le droit à l’avortement. Dorénavant les familles et « les pères » du fœtus, même si celui-ci est le produit d’un viol, pourront porter plainte contre les médecins et hôpitaux ayant permis l’avortement mais aussi contre les amies qui auront conseillée ou accompagné.

Les femmes afghanes comme les femmes américaines et tous les opprimés ne pourront compter que sur leurs propres luttes pour en finir avec l’oppression.