Liberty Steel: les travailleurs maintenus dans l’incertitude 

Le 28 avril, le tribunal a décidé de rejeter les trois offres de reprise de Liberty Steel à Liège. 600 travailleurs et leur famille vivent depuis 2021 dans l’inquiétude des licenciements. 

En 2019, les deux sites d’usinage d’ArcelorMittal étaient repris par Liberty Steel qui promettait un investissement de 100 millions d’euros. Finalement, aucun investissement n’a été réalisé et entre les difficultés d’approvisionnement et des usines qui tournent au ralenti, la situation des travailleurs n’a fait que se détériorer. 

L’entreprise est déclarée en réorganisation judiciaire en novembre 2022 par le tribunal. Attirés par l’odeur du sang, les requins capitalistes essaient depuis lors de s’arracher les meilleurs morceaux. 

Arcelor par exemple propose de reprendre uniquement 100 ouvriers et la section la plus rentable des usines, laissant de côté les travailleurs les plus âgés ou ceux qui ont été cassés par le travail. Une autre offre est celle de… Liberty Steel, la compagnie à l’origine des problèmes, qui essaye de conserver le contrôle des usines en passant par une branche roumaine de la compagnie. Le capitalisme marche sur la tête !

Ces deux offres ont été refusées car, selon la Région wallonne, “elles ne permettent pas d’envisager la pérennité de l’entreprise” ou sont jugées discriminantes pour les travailleurs avec des problèmes de santé. Les capitalistes jouent au monopoly et les travailleurs paient… jusqu’à la prochaine révolte contre cette société !