Notre liste Lutte Ouvrière à La Louvière a récolté 623 voix, 1,44% des votes valables. C’est deux fois plus que nos résultats en 2014, lors des élections législatives.
Un grand merci à tous ceux qui ont voté pour notre candidature et/ou qui ont aidé à la faire connaître.
C’est un résultat bien encourageant et un gage pour les luttes à venir. Parce que oui, face à la crise profonde du capitalisme, il faut que le monde du travail se défende, dans des luttes larges et déterminées, pour faire reculer les patrons et les gouvernements. Et finalement, pour mettre fin à ce système capitaliste qui mène l’humanité vers la barbarie, la perspective du renversement du capitalisme, la perspective d’une société communiste, est plus que jamais d’actualité.
Ce sont ces idées et cette perspective que nous avons portées avec notre liste et qui a ainsi pu s’exprimer dans les élections.
Maintenant, les négociations pour la répartition des mandats et la formation des coalitions vont commencer. Mais le programme des futurs gouvernements, que ce soit pour les communes ou pour les autres niveaux de l’Etat, est déjà écrit. C’est le patronat qui le dictera aux bourgmestres, aux présidents de Régions, aux ministres du gouvernement fédéral, à la Commission européenne… Et ce programme est très simple : faire plus de profits, toujours plus de profits…
Mais avec la crise, les capitalistes ne peuvent plus espérer augmenter leurs profits par une augmentation des ventes, alors ils n’ont que trois possibilités :
– aggraver l’exploitation des travailleurs en supprimant des emplois, en augmentant la charge de travail ; en réduisant les salaires, les pensions et les allocations ; en faisant des économies sur la santé, la sécurité sociale, les infrastructures… Bref, en aggravant leur guerre sociale contre les travailleurs et toutes les couches populaires.
– prendre des parts de marché des concurrents, par la guerre économique aujourd’hui, par la guerre tout court demain.
– se lancer dans des spéculations boursières qui accélèrent la venue d’une nouvelle crise financière.
Alors, comme nous l’avons dit pendant la campagne, aucun bourgmestre, aucun député, aucun ministre, n’a le pouvoir (même s’ils en avaient la volonté) de modifier le fonctionnement du capitalisme et de d’améliorer le sort des travailleurs.
Nous, travailleurs, nous devons nous sauver par nous-mêmes. Et la véritable force des travailleurs n’est pas dans les urnes, mais dans les grèves et les manifestations puissantes, dans des mobilisations collectives, pour imposer le partage du travail et mettre fin au chômage, pour imposer des augmentations importantes des salaires et des pensions, en prenant sur les profits.
Alors, élections ou pas, nous continuons à militer pour aider les travailleurs à s’organiser pour se défendre face aux gouvernements et aux patrons. Et nous continuerons à développer les idées communistes, le programme révolutionnaire de la classe ouvrière.