En Pologne, une femme a payé de sa vie la loi anti-IVG la plus restrictive d’Europe, que plus de 8 Polonais sur 10 veulent changer selon un sondage récent. Alors qu’elle perdait les eaux à 5 mois de grossesse, le corps médical a refusé de provoquer une fausse couche. Elle est décédée trois jours après, d’une infection du sang due à la mort de son fœtus.
Elle est la sixième femme à mourir dans ces conditions depuis la mise en place de cette loi par le parti nationaliste conservateur il y a deux ans, sans compter les conséquences inconnues des avortements faits dans la clandestinité.
Depuis 2016, les médecins renoncent de plus en plus à pratiquer l’IVG, sous la pression des fondamentalistes catholiques et de leur loi réactionnaire.
En réponse, plusieurs milliers de Polonaises et Polonais ont manifesté à Varsovie pour dénoncer cette loi qui assassine en toute légalité.