Les grandes villes font face à des problèmes financiers toujours plus importants. En plus de l’augmentation de la pauvreté, les communes doivent faire face à des dépenses grandissantes (comme les pensions, la police, le CPAS) et à des financements de l’Etat largement insuffisants.
Ces problèmes, aggravés par la gaspillage d’argent public pour les grands travaux publics, augmentent la dette des communes auprès des banques.
Les banques imposent alors des conditions de prêt toujours plus dures. Début octobre, ING, la seule banque encore disposée à prêter aux communes les plus endettées, a refusé d’accorder des prêts aux plus grandes villes wallonnes : Liège, Charleroi, Mons, Ath, Namur, La Louvière et Verviers. Malgré les juteux intérêts, les banques préfèrent spéculer en bourse avec l’épargne de la population. Quand elles acceptent, ce sont à des conditions très dures pour les emprunteurs.
Après les élections communales, les gouvernements et les bourgmestres s’apprêtent à imposer des cures d’austérité dans les communes en coupant dans les services utiles à la population.